Histoire de Rosheim

Au pied du Mont Sainte-Odile, Rosheim dévoile une histoire millénaire, façonnée par l’influence impériale des Hohenstaufen et un riche patrimoine médiéval. Mentionnée dès 778, la ville se distingue par son architecture romane, ses remparts et son rôle central au sein de la Décapole alsacienne. De la Maison romane à l’église Saints-Pierre-et-Paul, chaque rue raconte un pan de son passé. Marquée par les guerres, puis par le renouveau industriel, Rosheim incarne aujourd’hui un équilibre entre héritage historique et modernité. Une cité alsacienne à (re)découvrir au fil des siècles.

Une ville qui a traversée les âges

Occupée depuis la Préhistoire, Rosheim est mentionnée pour la première fois en 778 sous le nom de Rodashaim. Influencée par le Mont Sainte-Odile et les Hohenstaufen, elle se dote aux 12e et 13e siècles d’un riche patrimoine dont font partis l’église romane Saints-Pierre-et-Paul et la célèbre Maison romane. La ville, entourée de deux remparts toujours conservés, se structure en trois secteurs : la Mittelstadt (le centre fortifié), la Niederstadt (la ville basse) et l’Oberstadt (la ville haute). Ville d’Empire dès 1303, Rosheim rejoint en 1354 la Décapole, la ligue des dix villes impériales d’Alsace, favorisant son essor économique et architectural. Après les ravages de la Guerre de Trente Ans, la ville retrouve son dynamisme au 18e siècle avec la reconstruction de l’église Saint-Étienne et de l’Hôtel de Ville. L’essor industriel, puis urbain, marque son développement jusqu’à aujourd’hui, entre patrimoine préservé et modernité.